De plus en plus de preuves cliniques établissent un lien entre le trouble d’anxiété généralisée (TAG) et un risque sensiblement accru de développer une démence plus tard dans la vie. Selon des chercheurs de l’Université de Californie du Sud, les personnes qui connaissent des périodes de forte anxiété au cours de leur vie ont 48 % de risques supplémentaires de développer une démence plus tard dans leur vie. Le lien entre l’anxiété et la démence pourrait résider dans l’impact de l’anxiété sur le cerveau.
L’impact de l’anxiété sur le fonctionnement du cerveau
La chimie est à la base du fonctionnement et de la communication du cerveau. Les informations provenant du corps et de son environnement sont transmises au cerveau par une multitude de processus chimiques. Les interactions et réactions chimiques qui ont lieu dans le cerveau régulent les systèmes et fonctions de l’organisme, en envoyant des messages dans tout le corps pour répondre aux stimuli et déclencher des actions volontaires. Les processus chimiques sont l’essence même de la cognition – la source de la pensée consciente et des émotions.
Des pensées et des émotions différentes produisent des actions chimiques différentes dans le cerveau. Le stress et l’anxiété inondent le cerveau d’hormones de stress, dont le cortisol. Ce processus est à la base de la réponse “combat ou fuite”. Au fil du temps, des niveaux continuellement élevés de cortisol peuvent endommager l’hippocampe (siège d’importantes fonctions de la mémoire) et le cortex frontal, où s’effectue la réflexion supérieure du cerveau. Les dommages causés à ces parties du cerveau peuvent rendre le cerveau plus vulnérable à la démence.
Anxiété et formation de la mémoire
L’anxiété peut avoir un impact considérable sur les niveaux d’énergie. Lorsque les personnes âgées sont anxieuses, les pensées négatives peuvent prendre le dessus et bloquer tout le reste. Si ces schémas de pensée négatifs deviennent un cycle constant, ils peuvent épuiser les réserves d’énergie de l’organisme au point d’empêcher le cerveau de conserver les informations. Ces spirales d’anxiété peuvent faire en sorte que les schémas de pensée s’enferment dans des boucles continues, ne laissant aucun espace pour la rétention d’informations. L’anxiété peut également avoir un impact considérable sur la qualité du sommeil. Lorsque l’anxiété fait perdre le sommeil aux personnes âgées, leur cerveau n’est pas en mesure de se reposer, de se recharger et d’imprimer des souvenirs chaque jour, ce qui augmente le risque de perte de mémoire à long terme associée à des maladies comme la démence.
Si vous êtes préoccupé par le risque de démence de votre proche, envisagez d’engager un aidant professionnel formé aux méthodes efficaces de stimulation cognitive. Toutes les personnes âgées n’ont pas les mêmes besoins en matière de soins, ce qui signifie qu’elles n’ont pas toutes besoin du même type de service de soins à domicile. Les familles de Lyon et Villeurbanne peuvent compter sur l’Assistance aux soins à domicile pour fournir des plans de soins individualisés afin de répondre aux besoins uniques de votre proche âgé. Notre méthode holistique de soins équilibrés a été conçue pour aider les personnes âgées à se concentrer sur des habitudes de vie saines, telles que manger des aliments nutritifs, faire de l’exercice régulièrement et maintenir des liens sociaux forts. Notre méthode thérapeutique cognitive propose des activités mentalement stimulantes qui peuvent éviter le déclin cognitif et retarder l’apparition de la démence.
L’impact de l’anxiété sur le corps
Le lien potentiel entre l’anxiété et le déclin cognitif peut résulter de l’impact physiologique de l’anxiété sur le cerveau. L’anxiété chronique peut entraîner un vieillissement plus rapide du cerveau. Lorsque des adultes vieillissants éprouvent une anxiété persistante, cela peut raccourcir leurs télomères, qui sont les structures situées à l’extrémité des chromosomes. Ces structures sont essentielles à la bonne division cellulaire et à la conservation des données génétiques. Lorsque les télomères sont raccourcis, le processus de vieillissement cellulaire peut être accéléré et entraîner une diminution de la fonction des cellules cérébrales, ce qui augmente le risque de démence.
S’occuper d’un être cher peut être une source d’anxiété et d’inquiétude, il est donc important que vous preniez le temps de reposer votre propre esprit et votre propre corps. Les aidants familiaux doivent veiller à leur propre bien-être. Si vous vous occupez d’un proche vieillissant et que vous vous sentez dépassé, envisagez d’engager un aidant professionnel pour vous donner du répit. Les familles de Lyon qui souhaitent éviter l’épuisement professionnel peuvent faire appel à l’Assistance aux soins à domicile. L’un de nos soignants professionnels peut aider votre proche à domicile pendant que vous faites une sieste, allez au travail, faites des courses ou partez en vacances.
L’importance d’être proactif
Si le TAG ou le stress chronique est un problème, soyez proactif en apprenant comment aider votre proche à le résoudre. Les traitements courants de ces troubles comprennent la thérapie cognitive, les modifications du régime alimentaire, l’exercice, le yoga et la méditation. Votre parent peut réduire son risque de démence liée à l’âge en pratiquant des activités qui font travailler son cerveau, comme jouer d’un instrument de musique, apprendre une langue étrangère et faire des mots ou des chiffres. Rester actif socialement et interagir avec des personnes de tous les groupes d’âge permet également de maintenir le cerveau en bonne santé.
Prendre soin d’un proche âgé peut être un défi pour les familles qui n’ont pas d’expertise ou de formation professionnelle en matière de soins à domicile, mais ce défi ne doit pas être relevé seul. Les aidants familiaux peuvent se tourner vers l’Aide aux soins à domicile pour obtenir l’aide dont ils ont besoin.
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